Concours de haïku
60 participants à ce concours organisé par l'association À Vaulx Projets
ont renvoyés leurs poèmes écrits sur une carte postale. Qu'ils en soient félicités et remerciés.
Le jury composé de :
- la municipalité de La Motte Saint Martin,
- la Compagnie du Poème,
- la librairie ArtsBooks,
- 1 membre de l'association À Vaulx Projets,
a sélectionné les gagnants pour chaque catégorie d'âge.
(NB: Hormis les 3 poèmes récompensés de chaque catégorie, il n'y a pas de classement dans la présentation de tous les autres.)
Catégorie moins de 12 ans
1er prix: LUCILLE DENANCE (10 ans)
Des cordes, une planche ;
Cela ne fait pas un territoire, non
Mais cela fait mon territoire
Mon endroit où je peux réfléchir
Mon endroit où je peux me reposer
Mon endroit où je peux chanter comme je veux
Sur mon territoire je peux faire ce que je veux
C’est comme si…
le monde était sous mes pieds
Et qu’il m’écoutait ou me regardait
Mais cet endroit…
C’est là où je vois tout
Et surtout cet endroit c’est mon territoire
Cela ne fait pas un territoire, non
Mais cela fait mon territoire
Mon endroit où je peux réfléchir
Mon endroit où je peux me reposer
Mon endroit où je peux chanter comme je veux
Sur mon territoire je peux faire ce que je veux
C’est comme si…
le monde était sous mes pieds
Et qu’il m’écoutait ou me regardait
Mais cet endroit…
C’est là où je vois tout
Et surtout cet endroit c’est mon territoire
2ème ex æquo: SALOME ROBERT (10 ans) « Il va pas bien mon territoire »
C’est important d’agir,
Pour préserver la terre,
Il ne faut pas salir
La forêt ni la mer
Les pesticides ça tue,
Oiseaux, vers et tortues
Recycler c’est la vie,
Pour transmettre aux enfants
Une terre sans soucis,
Sans attendre longtemps
Triez, trions tous ensemble
Nous la sauverons
Pour préserver la terre,
Il ne faut pas salir
La forêt ni la mer
Les pesticides ça tue,
Oiseaux, vers et tortues
Recycler c’est la vie,
Pour transmettre aux enfants
Une terre sans soucis,
Sans attendre longtemps
Triez, trions tous ensemble
Nous la sauverons
2ème ex æquo: KLEIN ESTEBAN (8 ans) « La forêt »
Sous les feuilles des arbres,
Sur la terre d’ambre,
Dans les paisibles rivières,
Naissent les souvenir d’hier.
Sur les joyeux territoires
Sur les bois d’ivoire,
Sur les fleurs de couleur,
Disparaît le malheur.
Dans les intenses yeux des animaux
Dans le gai chant des oiseaux,
Apparaît dans la forêt
La cabane du garde forestier.
Sur la terre d’ambre,
Dans les paisibles rivières,
Naissent les souvenir d’hier.
Sur les joyeux territoires
Sur les bois d’ivoire,
Sur les fleurs de couleur,
Disparaît le malheur.
Dans les intenses yeux des animaux
Dans le gai chant des oiseaux,
Apparaît dans la forêt
La cabane du garde forestier.
Catégorie 12/17 ans
1er prix: ERWANN ADAM (12 ans)
La nature et le vent me caresse
Sur mon matelas de soie et de plumes
Les oiseaux chantent
Je me réveille
Il y a un beau soleil
Sur mon matelas de soie et de plumes
Les oiseaux chantent
Je me réveille
Il y a un beau soleil
Catégorie + de 17 ans
1er prix: Marie-Noëlle TEPPE
Terre de sable ou terre de glace
Enfant d’ébène ou enfant de porcelaine
Ris-tu sous l’ombre des dattiers ?
Ris-tu dans un univers de diamant bleuté ?
Infinie limite du soleil et de l’eau
Tandem de tajine et de taïga
Oasis gelée dans la brûlure des banquises
Imaginez une autre vie…
Regardez bien loin autour du globe…
Et ensemble vous referez le monde.
Enfant d’ébène ou enfant de porcelaine
Ris-tu sous l’ombre des dattiers ?
Ris-tu dans un univers de diamant bleuté ?
Infinie limite du soleil et de l’eau
Tandem de tajine et de taïga
Oasis gelée dans la brûlure des banquises
Imaginez une autre vie…
Regardez bien loin autour du globe…
Et ensemble vous referez le monde.
2ème ex æquo: Janine BADIN « L’étranger »
Fuyant la mort
Il quitta son pays
Pas d’au revoir
Juste l’espoir
Celui d trouver
Un ailleurs
Un peu moins noir
Epuisé
Dans un port
Il s’est amarré
Mais
Dans ce nouvel espace
Pas de place
Pour l’émigré
Qui ne trouva
Que fiefs clôturés
Fils de fer barbelés
Territoires cadenassés
Alors
L’odeur de la mort
S’est remise à rôder
Et une nuit
Tout doucement
L’étranger s’en est allé
Humanité bafouée
Il quitta son pays
Pas d’au revoir
Juste l’espoir
Celui d trouver
Un ailleurs
Un peu moins noir
Epuisé
Dans un port
Il s’est amarré
Mais
Dans ce nouvel espace
Pas de place
Pour l’émigré
Qui ne trouva
Que fiefs clôturés
Fils de fer barbelés
Territoires cadenassés
Alors
L’odeur de la mort
S’est remise à rôder
Et une nuit
Tout doucement
L’étranger s’en est allé
Humanité bafouée
2ème ex æquo: Christiane GENET
Notre territoire du monde s'édite
En sautant de timbre en timbre.
Il roule sans cesse
En cascade pétillante.
Son tourbillon emporte toutes les fleurs
D'amour offertes à l'homme d'à coté.
Les océans aux dents longues grignotent
Nos territoires.
L'équateur se libère de nos tropiques
Dessinés sur les cartes de géographie
En les enjambant.
Le feu-follet se moque de notre avenir
Il se répand en écharpe autour du globe
Les tsunamis ébranlent notre ordre humain.
Glissant de plaque de misère en plaque de misère.
Réchauffement, refroidissement
Nous bondissons hors de nos gonds
Bousculés de partout
Lentille rouge après lentille brune.
Notre tristesse s'embarque
Sans mouchoir ajouré
Pour pleurer nos morts terrestres.
En sautant de timbre en timbre.
Il roule sans cesse
En cascade pétillante.
Son tourbillon emporte toutes les fleurs
D'amour offertes à l'homme d'à coté.
Les océans aux dents longues grignotent
Nos territoires.
L'équateur se libère de nos tropiques
Dessinés sur les cartes de géographie
En les enjambant.
Le feu-follet se moque de notre avenir
Il se répand en écharpe autour du globe
Les tsunamis ébranlent notre ordre humain.
Glissant de plaque de misère en plaque de misère.
Réchauffement, refroidissement
Nous bondissons hors de nos gonds
Bousculés de partout
Lentille rouge après lentille brune.
Notre tristesse s'embarque
Sans mouchoir ajouré
Pour pleurer nos morts terrestres.
J. TRIERWEILLER
Un jour,
Mais je ne suis pas pressée
Je filerai dare-dare
Dans l’éblouissement,
Dans le grand pétard !
Et, petite poussière riquiqui,
Loin de vous,
Dans une galaxie,
Je rirai de vos mesquineries
Et de vos vanités cavalières.
Mais je ne suis pas pressée
Je filerai dare-dare
Dans l’éblouissement,
Dans le grand pétard !
Et, petite poussière riquiqui,
Loin de vous,
Dans une galaxie,
Je rirai de vos mesquineries
Et de vos vanités cavalières.
V. FERRO
En montagne, petit matin,
Je regarde les oiseaux
Et les humains, si petits
Plein soleil l’enfant sort
Du lac et câline sa mère,
Fraîcheur
L’ortie se hérisse
Sons le pas de l’enfant
Chagrin (que le plantain apaise)
Je regarde les oiseaux
Et les humains, si petits
Plein soleil l’enfant sort
Du lac et câline sa mère,
Fraîcheur
L’ortie se hérisse
Sons le pas de l’enfant
Chagrin (que le plantain apaise)
A. DEMANDER
La Chaud d’hier si
Devenu la chaudière
Revoir des moutons
Pérollier caché
Du loup les oreilles dorées
La Chaud bise arrivée
Devenu la chaudière
Revoir des moutons
Pérollier caché
Du loup les oreilles dorées
La Chaud bise arrivée
M. HAURILLON
Cendres dans le désert
L’arbre était vert
Autrefois
L’arbre était vert
Autrefois
P. FERRAN « Territoires !! »
Terre au fond du tiroir,
Mon arbuste, généalogie du terroir, y pousse,
Mes terriers, mes territoires.
Mon arbuste, généalogie du terroir, y pousse,
Mes terriers, mes territoires.
D. F.
Beauté des falaises
Le bateau trace des lettres
A qui veut les lire
Le bateau trace des lettres
A qui veut les lire
B. GRUBER « Terre de vacances »
La « petite terre », lorsque j’étais enfant
Sentait bon les odeurs d’antan
L’armoire et ses histoires
Le pétrin et ses festins
Le « rocher » et ses secrets
Le « cochonnium « , la grange et le grenier
Où avec les cousins je m’abritais
Les vacances lorsque j’étais enfant
Sentaient bon les odeurs d’antan
Sentait bon les odeurs d’antan
L’armoire et ses histoires
Le pétrin et ses festins
Le « rocher » et ses secrets
Le « cochonnium « , la grange et le grenier
Où avec les cousins je m’abritais
Les vacances lorsque j’étais enfant
Sentaient bon les odeurs d’antan
M. FORGET « Un lac »
Au bout d’un sentier herbeux
Un petit lac de montagne
Paisible et silencieux.
Seules les petites vagues blanches
Se transforment en diamants.
Tâches de lumière
De beauté
Un petit lac de montagne
Paisible et silencieux.
Seules les petites vagues blanches
Se transforment en diamants.
Tâches de lumière
De beauté
E. PELE GUILLEMAIN
Un frémissement,
Une ombre dans le lointain ;
Soudain, le chamois.
Une ombre dans le lointain ;
Soudain, le chamois.
C. TORDJMAN
Ma loutre cendrée
Quelques dépôts de crottes
Miel de châtaignier
Esseulée, palmée
Espaces de verdure
Souvent silencieux
Sous la rivière
Chassant en apnée sans ouïe
Sans odorat épier
Quelques dépôts de crottes
Miel de châtaignier
Esseulée, palmée
Espaces de verdure
Souvent silencieux
Sous la rivière
Chassant en apnée sans ouïe
Sans odorat épier
I. LOPEZ
Prés coquelicots
Blue bleuets couleur d’éclair
Midi de l’AUTAN…
Terre sang et or
Occitanie oubliée
Vision cathare
Blue bleuets couleur d’éclair
Midi de l’AUTAN…
Terre sang et or
Occitanie oubliée
Vision cathare
F. et G. De BEAUFORT
Lacs
Air
Fraîcheur
Familial
Rencontres
Espaces
Yeux (pour s’émerveiller)
Santé
Emerveillement
Nouveauté
Esprit de création
Partage Paix
Idéal
Air
Fraîcheur
Familial
Rencontres
Espaces
Yeux (pour s’émerveiller)
Santé
Emerveillement
Nouveauté
Esprit de création
Partage Paix
Idéal
C. GUILLOT
« Sénépi »
Fin août, alpage du Sénépi
Sylvain, Joseph et leurs amis sont là
Quel beau cinquantenaire avec paëlla !
« Trail »
La Mure, cinq heures trente
Quatre cents trailers courent vers le paradis
Couleurs des maillots : Féérie Matinale !
« Promenade de Valjouffrey »
Refuge Font Turbat, adieu sophie,
Désert en Valjouffrey, Côte belle, chamois Valsenestre
Lac Labarre, quelle belle journée !
« Valgaudemar : Giobernery »
Lac Lauzon, Pigeonnier, Vallonpierre, Chabourneau
Le chemin du ministre Jean-Pierre Chevénement
Que de beaux sentiers parcourus !
Fin août, alpage du Sénépi
Sylvain, Joseph et leurs amis sont là
Quel beau cinquantenaire avec paëlla !
« Trail »
La Mure, cinq heures trente
Quatre cents trailers courent vers le paradis
Couleurs des maillots : Féérie Matinale !
« Promenade de Valjouffrey »
Refuge Font Turbat, adieu sophie,
Désert en Valjouffrey, Côte belle, chamois Valsenestre
Lac Labarre, quelle belle journée !
« Valgaudemar : Giobernery »
Lac Lauzon, Pigeonnier, Vallonpierre, Chabourneau
Le chemin du ministre Jean-Pierre Chevénement
Que de beaux sentiers parcourus !
A. De EYMAR
Ce monde, cette perle de l’univers,
Abrite une quantité de lieux uniques,
Répartis selon l’Humanité et la couleur de la terre,
Préservant par endroits, de réels morceaux de musique.
L’homme a foulé le sol et l’a travaillé,
Sans forcément craindre le danger,
Alors que ses courbes imparfaites sont à préserver,
Car il y a toujours du bon à savoir partager
Il s’agit d’une nature veloutée aux formes qui différent,
D’un héritage passé qui nous semble prospère,
Pourtant semé d’embûches et d’un paysage qui moissonne.
Par une tempête imprévisible qui résonne,
Mais sur la trace de nos ancêtres,
Nous évitons de jouer aux maîtres, en la respectant sans en devenir assassins,
Afin de poursuivre les tracés du lendemain.
Abrite une quantité de lieux uniques,
Répartis selon l’Humanité et la couleur de la terre,
Préservant par endroits, de réels morceaux de musique.
L’homme a foulé le sol et l’a travaillé,
Sans forcément craindre le danger,
Alors que ses courbes imparfaites sont à préserver,
Car il y a toujours du bon à savoir partager
Il s’agit d’une nature veloutée aux formes qui différent,
D’un héritage passé qui nous semble prospère,
Pourtant semé d’embûches et d’un paysage qui moissonne.
Par une tempête imprévisible qui résonne,
Mais sur la trace de nos ancêtres,
Nous évitons de jouer aux maîtres, en la respectant sans en devenir assassins,
Afin de poursuivre les tracés du lendemain.
B. BERNIER « Chez moi »
Entre Belledonne, le Vercors et l’Oisans,
Immortalisé par l’histoire,
J’ai joué – le savez-vous ? – dans la cour des grands.
Je me souviens des foules venues acclamer l’Aigle d’Austerlitz
Qui, fuyant l’exil, remontait à la conquête de la gloire perdue…
Je me souviens de l’or des fous et de l’anh2racite
Que les gueules noires arrachaient à mes entrailles
Au péril de leur santé et de leur vie parfois…
Un musée retrace aujourd’hui l’ancienne épopée
De ces courageux mineurs de fond.
Je me souviens d’un petit train,
Qui, reliant le bassin minier à la capitale des Alpes,
Parcourut ; durant plus d’un siècle, un panorama grandiose…
Un éboulement aujourd’hui l’immobilise…
Reprendra-t-il un jour du service ?
Si vous souhaitez sillonner les vallons verdoyants,
Les monts et les montagnes,
Les forêts, les champs, la campagne,
Les rivières, les lacs, les ruisseaux
Ces inestimables cadeaux
Qui me composent, communiquent et s’harmonisent,
Dans la magnifique alchimie
De ma biodiversité,
Qui que vous soyez, ne résistez pas,
Venez donc chez moi
Je vous offre sur un plateau, un dépaysement de choix !
Immortalisé par l’histoire,
J’ai joué – le savez-vous ? – dans la cour des grands.
Je me souviens des foules venues acclamer l’Aigle d’Austerlitz
Qui, fuyant l’exil, remontait à la conquête de la gloire perdue…
Je me souviens de l’or des fous et de l’anh2racite
Que les gueules noires arrachaient à mes entrailles
Au péril de leur santé et de leur vie parfois…
Un musée retrace aujourd’hui l’ancienne épopée
De ces courageux mineurs de fond.
Je me souviens d’un petit train,
Qui, reliant le bassin minier à la capitale des Alpes,
Parcourut ; durant plus d’un siècle, un panorama grandiose…
Un éboulement aujourd’hui l’immobilise…
Reprendra-t-il un jour du service ?
Si vous souhaitez sillonner les vallons verdoyants,
Les monts et les montagnes,
Les forêts, les champs, la campagne,
Les rivières, les lacs, les ruisseaux
Ces inestimables cadeaux
Qui me composent, communiquent et s’harmonisent,
Dans la magnifique alchimie
De ma biodiversité,
Qui que vous soyez, ne résistez pas,
Venez donc chez moi
Je vous offre sur un plateau, un dépaysement de choix !
C. BOTTARO « Va ! »
J’encre ma plume noire,
Sur les chemins de ma mémoire
J’écris ma terre, RACINES !
J’en fus d’Autre, naguère.
De cadences clandestines,
Tu renais, Ô pèlerin
Sous les ombres, lumières
Désirs et Desseins
Toi, qui choisis
La VIE
Je te peins,
Hymne,
Vers de nouveaux TERRITOIRES !
Sur les chemins de ma mémoire
J’écris ma terre, RACINES !
J’en fus d’Autre, naguère.
De cadences clandestines,
Tu renais, Ô pèlerin
Sous les ombres, lumières
Désirs et Desseins
Toi, qui choisis
La VIE
Je te peins,
Hymne,
Vers de nouveaux TERRITOIRES !
A. VELLA « Une histoire à suivre »
Janvier porte la neige blanche
D'un décembre vêtu d'hiver,
Février que le froid déclenche,
Devance mars au manteau vert.
Avril, que le printemps nous porte,
Hésite encore ses douceurs,
Mai a la tendresse plus forte
Et triomphe de ses splendeurs.
Le mois de juin alors sensible
Arrive avec son bel été,
La chaleur est irréversible,
Juillet a son immensité.
Puis voici que août ne s'attarde,
Tantôt pluvieux, tantôt clément,
Et septembre baisse la garde
Pour un autre pressentiment.
Voltigent les feuilles d'octobre
Dans un sombre roux automnal,
Tandis que le mois de novembre
Invite un décembre hivernal.
Extrait du recueil « A fleur des saisons »
publié aux éditions Edilivre-Aparis, 2011
D'un décembre vêtu d'hiver,
Février que le froid déclenche,
Devance mars au manteau vert.
Avril, que le printemps nous porte,
Hésite encore ses douceurs,
Mai a la tendresse plus forte
Et triomphe de ses splendeurs.
Le mois de juin alors sensible
Arrive avec son bel été,
La chaleur est irréversible,
Juillet a son immensité.
Puis voici que août ne s'attarde,
Tantôt pluvieux, tantôt clément,
Et septembre baisse la garde
Pour un autre pressentiment.
Voltigent les feuilles d'octobre
Dans un sombre roux automnal,
Tandis que le mois de novembre
Invite un décembre hivernal.
Extrait du recueil « A fleur des saisons »
publié aux éditions Edilivre-Aparis, 2011
A. VELLA« Harmonie de l’espoir »
Voici venir l’instant où tout m’est certitude ;
Chaque songe surgit comme un ardent espoir ;
L’éclat de leur sursaut m'ôte le désespoir ;
Adieu mélancolie et vaste solitude !
Chaque songe surgit comme un ardent espoir ;
L’idéal apparaît en forte plénitude ;
Adieu mélancolie et vaste solitude !
L’air est plein de plaisirs dans la douceur du soir.
L’idéal apparaît en forte plénitude ;
Mon cœur est confiant et reprend son devoir ;
L’air est plein de plaisirs dans la douceur du soir ;
Le doute s’est perdu dans sa désuétude.
Mon cœur est confiant et reprend son devoir
Dans l’ornement de mon immense gratitude ;
Le doute s’est perdu dans sa désuétude,
Là, ma conviction ne cesse de vouloir !
Extrait du recueil « Chants de plume » publié aux éditions Edilivre, 2013
Chaque songe surgit comme un ardent espoir ;
L’éclat de leur sursaut m'ôte le désespoir ;
Adieu mélancolie et vaste solitude !
Chaque songe surgit comme un ardent espoir ;
L’idéal apparaît en forte plénitude ;
Adieu mélancolie et vaste solitude !
L’air est plein de plaisirs dans la douceur du soir.
L’idéal apparaît en forte plénitude ;
Mon cœur est confiant et reprend son devoir ;
L’air est plein de plaisirs dans la douceur du soir ;
Le doute s’est perdu dans sa désuétude.
Mon cœur est confiant et reprend son devoir
Dans l’ornement de mon immense gratitude ;
Le doute s’est perdu dans sa désuétude,
Là, ma conviction ne cesse de vouloir !
Extrait du recueil « Chants de plume » publié aux éditions Edilivre, 2013
« Mon coeur est plein de plénitude »
Mon coeur est plein de plénitude,
Le ciel m'ouvre sa clarté ;
Je quitte ma désuétude
Pour un peu de liberté.
Le ciel m'ouvre sa clarté,
Tout l'éclat de ma quiétude ;
Mon âme est tranquillité,
Et laisse son incertitude.
Je quitte ma désuétude,
Me vêts de sérénité ;
Mon songe est plein de certitude
Dans cet univers bleuté.
Pour un peu de liberté,
Je délaisse ma lassitude ;
Mon esprit est de beauté,
Mon coeur est plein de plénitude.
Le ciel m'ouvre sa clarté ;
Je quitte ma désuétude
Pour un peu de liberté.
Le ciel m'ouvre sa clarté,
Tout l'éclat de ma quiétude ;
Mon âme est tranquillité,
Et laisse son incertitude.
Je quitte ma désuétude,
Me vêts de sérénité ;
Mon songe est plein de certitude
Dans cet univers bleuté.
Pour un peu de liberté,
Je délaisse ma lassitude ;
Mon esprit est de beauté,
Mon coeur est plein de plénitude.
« Sur le balcon de l'âge »
Je vois mes souvenirs des saisons savoureuses,
La mémoire fidèle et sans contrariété ;
Exilé dans le temps, comme un déshérité,
D'une vieillesse en proie aux suites rigoureuses.
Puis me souviens des jours, les heures langoureuses,
La tendre insouciance et la légèreté ;
Et l'exquise fraîcheur de la simplicité,
Pour revivre à l'instant des minutes heureuses.
Longtemps j'ai observé distant de ces splendeurs,
Ces ans si merveilleux, avec les profondeurs
D'une gloire sereine où s'agite l'enfance.
Mais en homme jaloux qui ne peut se languir,
Le torse comprimé dans le brin d'une offense,
Je regarde au-dehors la jeunesse bondir.
Extrait du recueil « Chants de plume », éditions Edilivre-Aparis 2013.
La mémoire fidèle et sans contrariété ;
Exilé dans le temps, comme un déshérité,
D'une vieillesse en proie aux suites rigoureuses.
Puis me souviens des jours, les heures langoureuses,
La tendre insouciance et la légèreté ;
Et l'exquise fraîcheur de la simplicité,
Pour revivre à l'instant des minutes heureuses.
Longtemps j'ai observé distant de ces splendeurs,
Ces ans si merveilleux, avec les profondeurs
D'une gloire sereine où s'agite l'enfance.
Mais en homme jaloux qui ne peut se languir,
Le torse comprimé dans le brin d'une offense,
Je regarde au-dehors la jeunesse bondir.
Extrait du recueil « Chants de plume », éditions Edilivre-Aparis 2013.
« La paix »
Ah ! J'entends la sérénité !
Elle vient prendre un coeur en naufrage ;
Tandis que j'emprunte à mon âge
Le chemin de la liberté.
Mon âme a sa tranquillité
Sous un ciel clair et sans nuage ;
Ah ! J'entends la sérénité !
Elle vient prendre un coeur en naufrage.
Je quitte enfin la cruauté
Dont la guerre faisait usage
Avant de s'être rétractée.
La gaieté vient sur mon visage ;
Ah ! J'entends la sérénité !
Elle vient prendre un coeur en naufrage ;
Tandis que j'emprunte à mon âge
Le chemin de la liberté.
Mon âme a sa tranquillité
Sous un ciel clair et sans nuage ;
Ah ! J'entends la sérénité !
Elle vient prendre un coeur en naufrage.
Je quitte enfin la cruauté
Dont la guerre faisait usage
Avant de s'être rétractée.
La gaieté vient sur mon visage ;
Ah ! J'entends la sérénité !
« Les jardins du Touvet »
D’un écrin montagneux où vertu se délace,
Sur un site ombragé dominant l’horizon,
S'étirent deux jardins, tous deux emplis de grâce,
D’un flanc d’une colline à forte inclinaison.
Le long d’un escalier un torrent prit sa place,
Pour caresser la roche et ses exhalaisons ;
L’eau, lentement s’écoule et y laisse la trace,
Des ans perpétuels aux multiples saisons.
Qu’il est bon de s’asseoir au cœur du paysage !
Et du bout de ses doigts y toucher le feuillage
Des broderies de buis et celles d’ifs taillés.
Qu’il est bon s’attarder en ce lieu romantique,
Contemplant les miroirs et vasques travaillés…
Qu’il est bon de sentir ce parfum poétique !
Extrait du recueil « Chants de plume », éditions Edilivre-Aparis 2013.
Sur un site ombragé dominant l’horizon,
S'étirent deux jardins, tous deux emplis de grâce,
D’un flanc d’une colline à forte inclinaison.
Le long d’un escalier un torrent prit sa place,
Pour caresser la roche et ses exhalaisons ;
L’eau, lentement s’écoule et y laisse la trace,
Des ans perpétuels aux multiples saisons.
Qu’il est bon de s’asseoir au cœur du paysage !
Et du bout de ses doigts y toucher le feuillage
Des broderies de buis et celles d’ifs taillés.
Qu’il est bon s’attarder en ce lieu romantique,
Contemplant les miroirs et vasques travaillés…
Qu’il est bon de sentir ce parfum poétique !
Extrait du recueil « Chants de plume », éditions Edilivre-Aparis 2013.
« Mon coeur est plein de plénitude »
Mon coeur est plein de plénitude,
Le ciel m'ouvre sa clarté ;
Je quitte ma désuétude
Pour un peu de liberté.
Le ciel m'ouvre sa clarté,
Tout l'éclat de ma quiétude ;
Mon âme est tranquillité,
Et laisse son incertitude.
Je quitte ma désuétude,
Me vêts de sérénité ;
Mon songe est plein de certitude
Dans cet univers bleuté.
Pour un peu de liberté,
Je délaisse ma lassitude ;
Mon esprit est de beauté,
Mon coeur est plein de plénitude.
Le ciel m'ouvre sa clarté ;
Je quitte ma désuétude
Pour un peu de liberté.
Le ciel m'ouvre sa clarté,
Tout l'éclat de ma quiétude ;
Mon âme est tranquillité,
Et laisse son incertitude.
Je quitte ma désuétude,
Me vêts de sérénité ;
Mon songe est plein de certitude
Dans cet univers bleuté.
Pour un peu de liberté,
Je délaisse ma lassitude ;
Mon esprit est de beauté,
Mon coeur est plein de plénitude.
« Sur le balcon de l'âge »
Je vois mes souvenirs des saisons savoureuses,
La mémoire fidèle et sans contrariété ;
Exilé dans le temps, comme un déshérité,
D'une vieillesse en proie aux suites rigoureuses.
Puis me souviens des jours, les heures langoureuses,
La tendre insouciance et la légèreté ;
Et l'exquise fraîcheur de la simplicité,
Pour revivre à l'instant des minutes heureuses.
Longtemps j'ai observé distant de ces splendeurs,
Ces ans si merveilleux, avec les profondeurs
D'une gloire sereine où s'agite l'enfance.
Mais en homme jaloux qui ne peut se languir,
Le torse comprimé dans le brin d'une offense,
Je regarde au-dehors la jeunesse bondir.
Extrait du recueil « Chants de plume », éditions Edilivre-Aparis 2013.
La mémoire fidèle et sans contrariété ;
Exilé dans le temps, comme un déshérité,
D'une vieillesse en proie aux suites rigoureuses.
Puis me souviens des jours, les heures langoureuses,
La tendre insouciance et la légèreté ;
Et l'exquise fraîcheur de la simplicité,
Pour revivre à l'instant des minutes heureuses.
Longtemps j'ai observé distant de ces splendeurs,
Ces ans si merveilleux, avec les profondeurs
D'une gloire sereine où s'agite l'enfance.
Mais en homme jaloux qui ne peut se languir,
Le torse comprimé dans le brin d'une offense,
Je regarde au-dehors la jeunesse bondir.
Extrait du recueil « Chants de plume », éditions Edilivre-Aparis 2013.
A. COGNEE « Terre gelée »
La terre brune
La chevelure drue des maïs
Les roseaux au cœur enraciné
Les squelettes noirs des arbres
Quelques lointaines silhouettes
Écorniflent l'obscur
Mes pas boueux
Traînent l'incertitude
D'un jour à achever
Les pierres affleurent au visage
Du sol labouré
Hibernant
Affamé de semence
Le soleil
Loin et bas
Supplie l'hiver en rêves d'errance
Impitoyable
Il appelle la nuit
Pour quelques-uns
Elle sera sans horizon
Sur les quais de l'amer
J'attends
Des bateaux en partance
Ils reviendront bientôt
Appelés par les brumes printanières
Où le gel délivre
Ce qui réclame encore à vivre
La chevelure drue des maïs
Les roseaux au cœur enraciné
Les squelettes noirs des arbres
Quelques lointaines silhouettes
Écorniflent l'obscur
Mes pas boueux
Traînent l'incertitude
D'un jour à achever
Les pierres affleurent au visage
Du sol labouré
Hibernant
Affamé de semence
Le soleil
Loin et bas
Supplie l'hiver en rêves d'errance
Impitoyable
Il appelle la nuit
Pour quelques-uns
Elle sera sans horizon
Sur les quais de l'amer
J'attends
Des bateaux en partance
Ils reviendront bientôt
Appelés par les brumes printanières
Où le gel délivre
Ce qui réclame encore à vivre
A. COGNEE « Territoires »
Territoires
Espaces logeant mon corps
Espace logeant mon âme
Dans la brume de l’espoir
Ou nous jette le sort
En de nombreux tiroirs
Territoires
Dans lesquels se glissent nos vies
Tout au long d’un entonnoir
Dont le fond nous réunis
De nuit de jour de soir
Territoires un jour colombe
Territoire un jour en tombe
Territoires de nos demain (deux mains)
Territoires de nos destins
Espaces logeant mon corps
Espace logeant mon âme
Dans la brume de l’espoir
Ou nous jette le sort
En de nombreux tiroirs
Territoires
Dans lesquels se glissent nos vies
Tout au long d’un entonnoir
Dont le fond nous réunis
De nuit de jour de soir
Territoires un jour colombe
Territoire un jour en tombe
Territoires de nos demain (deux mains)
Territoires de nos destins
B. MARIE
Territoires
Comme un conte, une belle histoire
Sur laquelle brille notre étoile
Nous donnant du vent aux voiles
Pour faire briller nos miroirs
Comme un conte, une belle histoire
Sur laquelle brille notre étoile
Nous donnant du vent aux voiles
Pour faire briller nos miroirs
R MORISSON
Lesté d'une enfance apatride
et dépourvu de toute origine
Aller au monde sans terre natale...
Puis un jour appartenir à ce territoire
"Une étendue de terre peuplée d'humains"
Et pouvoir déployer enfin ses racines...
et dépourvu de toute origine
Aller au monde sans terre natale...
Puis un jour appartenir à ce territoire
"Une étendue de terre peuplée d'humains"
Et pouvoir déployer enfin ses racines...
G. TROUILLOUD
En coeur de ville, au creux des bois,
Si tu es là, je suis chez moi.
Qu'importe la couleur du ciel,
au vent salé, aux champs de miel,
si tu es là, je suis chez moi
car mon seul territoire c'est toi.
Si tu es là, je suis chez moi.
Qu'importe la couleur du ciel,
au vent salé, aux champs de miel,
si tu es là, je suis chez moi
car mon seul territoire c'est toi.
M. GARCIN
Je suis Ici où il est là ?
Là, c'est là-bas, c'est loin.
Ici, c'est un peu le Paradis.
Mais Ici ne peut être sans Là-bas. Là-bas reste caché dans Ici.
Un jour, Ici et Là-bas seront réunis
Et ce sera le Paradis.
Là, c'est là-bas, c'est loin.
Ici, c'est un peu le Paradis.
Mais Ici ne peut être sans Là-bas. Là-bas reste caché dans Ici.
Un jour, Ici et Là-bas seront réunis
Et ce sera le Paradis.
S. H.
La belle voie lactée
Toujours là pour nous protéger
accueillera nos rêves éveillés.
Toujours là pour nous protéger
accueillera nos rêves éveillés.
S. DEFOUG « Sous le sol de Verdun »
Sèche tes larmes, ami visiteur:
Si tu creusais ici, sous le sol de Verdun
Dans cette terre où tant de sang s'est répandu,
Tu y découvrirais
Les ossements des ennemis d'hier
Enlacés à jamais, dessinant le mot "PAIX"...
Si tu creusais ici, sous le sol de Verdun
Dans cette terre où tant de sang s'est répandu,
Tu y découvrirais
Les ossements des ennemis d'hier
Enlacés à jamais, dessinant le mot "PAIX"...
C. GUILLOT « La Souloise, course en Valgaudemard »
Valgaudemar: la Souloise en septembre
Villard Loubière, refuge des Souffles, l'Olan,
Quelle belle course en montagne.
Villard Loubière, refuge des Souffles, l'Olan,
Quelle belle course en montagne.
C. GUILLOT « Transhumance »
Le jour parait au h2abor,
les moutons secouent leurs sonnailles et bêlent,
Allez! Départ pour le Pérollier.
les moutons secouent leurs sonnailles et bêlent,
Allez! Départ pour le Pérollier.
A. BOUTEILLON « Le retour du printemps »
Voici que le printemps s'invite en nos montagnes.
Le petit monde ailé a repris ses chansons.
Du fardeau de la neige les prairies se libèrent.
Quelques congères tenaces résistent aux creux des bois.
Mais le ruisseau moqueur,
qui court allégrement
au milieu du chemin,
prédit leur mort prochaine.
Depuis longtemps déjà, les primevères fidèles
réjouissent le coeur
du promeneur assoiffé de soleil.
Discrètement blotties dans l'herbe des talus,
les timides violettes réservent leur parfum
à qui s'approchera,
prémices d'autres merveilles
qui se dévoileront au fil des saisons.
Le petit monde ailé a repris ses chansons.
Du fardeau de la neige les prairies se libèrent.
Quelques congères tenaces résistent aux creux des bois.
Mais le ruisseau moqueur,
qui court allégrement
au milieu du chemin,
prédit leur mort prochaine.
Depuis longtemps déjà, les primevères fidèles
réjouissent le coeur
du promeneur assoiffé de soleil.
Discrètement blotties dans l'herbe des talus,
les timides violettes réservent leur parfum
à qui s'approchera,
prémices d'autres merveilles
qui se dévoileront au fil des saisons.
A. BOUTEILLON « Salamandres »
Qui vous a posées là,
au détour d'un chemin d'automne,
Frêles créatures tachées d'or et de nuit ?
Immobiles,
Frémissant à peine au toucher d'une feuille,
Dans quel rêves êtes-vous perdues?
Et quel magicien, à mon retour,
anime vos petits corps enlacés
qui n'en finissent pas de tourner
sur la terre humide ?
Il est temps pour chaque chose,
un temps pour méditer,
un temps pour aimer,
mais c'est sans doute la même chose...
au détour d'un chemin d'automne,
Frêles créatures tachées d'or et de nuit ?
Immobiles,
Frémissant à peine au toucher d'une feuille,
Dans quel rêves êtes-vous perdues?
Et quel magicien, à mon retour,
anime vos petits corps enlacés
qui n'en finissent pas de tourner
sur la terre humide ?
Il est temps pour chaque chose,
un temps pour méditer,
un temps pour aimer,
mais c'est sans doute la même chose...
B. GRUBER
Poésie pour tout-petits
Mon jardin, grand comme la terre
Le matin quand je me réveille
Je dis bonjour Lune, bonjour Soleil
Je fais le tour de mon jardin
Grand comme la terre
Et je l'explore
Je joue, je cours
Je fais le tour de mon jardin
Grand comme la terre
Et je m'amuse
Je danse, je chante
Le soir quand la nuit tombe
Je dis bonsoir Lune, bonsoir Soleil
De ma chambre, je vois mon jardin
Et je sommeille
Je rêve d'un voyage sur la terre
Mon jardin, grand comme la terre
Le matin quand je me réveille
Je dis bonjour Lune, bonjour Soleil
Je fais le tour de mon jardin
Grand comme la terre
Et je l'explore
Je joue, je cours
Je fais le tour de mon jardin
Grand comme la terre
Et je m'amuse
Je danse, je chante
Le soir quand la nuit tombe
Je dis bonsoir Lune, bonsoir Soleil
De ma chambre, je vois mon jardin
Et je sommeille
Je rêve d'un voyage sur la terre
F. MARIE
Territoires
Espace temps sur mappemonde
sur une planète exiguë
Qu'une conscience du monde
Simplement nous met à nu
Espace temps sur mappemonde
sur une planète exiguë
Qu'une conscience du monde
Simplement nous met à nu
F. MARIE
Territoires
fils adultères de l'infini
Du magma de l'univers
d'un trou noir d'où l'on naquit
Comme le géant vert aussi
fils adultères de l'infini
Du magma de l'univers
d'un trou noir d'où l'on naquit
Comme le géant vert aussi
F. MARIE
Territoires, qu'il fut physique
Ou qu'il fut économique
Territoires, sang de nos liens
A jamais restent les tiens
Au travers de notre histoire
Forces vives de nos mémoires
Ou qu'il fut économique
Territoires, sang de nos liens
A jamais restent les tiens
Au travers de notre histoire
Forces vives de nos mémoires
S. CELLES
Sombre et soyeux
Telle un métal tendu
L'eau était apparue
Pas de rives en face, ni de lune
Statue de chair
Immobile, longtemps
Elle avait attendu
Pas de rêves en face, ni de lune
Le lac la voulait
Il appelait sa chair
Il appelait son sang
Il voulait sa tiédeur
Il la voulait virgule
Réduite à néant
Pas de rive en face, ni de lune
Le lac immémorial
Où se perdent les âmes
Mais dans les lits duquel
Gît l'amour fou
Telle un métal tendu
L'eau était apparue
Pas de rives en face, ni de lune
Statue de chair
Immobile, longtemps
Elle avait attendu
Pas de rêves en face, ni de lune
Le lac la voulait
Il appelait sa chair
Il appelait son sang
Il voulait sa tiédeur
Il la voulait virgule
Réduite à néant
Pas de rive en face, ni de lune
Le lac immémorial
Où se perdent les âmes
Mais dans les lits duquel
Gît l'amour fou
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